Les modestes vestiges de ce château, ressemble plus à une maison-forte par l'épaisseur de ces murs, se trouve au Nord de Nostang, village du Morbihan.
St-Georges était le siège d'une seigneurie appartenant aux Carné,
famille de l'entourage ducal, depuis le 13e siècle. La situation de ce
lieu : près de la vieille route de Nostang à Languidic, à proximité de
la voie romaine du Vieux Passage (Plouhinec) à Landévant ainsi que de
celle de Vannes à Hennebont, et non loin d'étangs et de ruisseaux, en
faisait un lieu stratégique ; on rappellera que Nostang était le siège
d'une châtellenie avant son transfert à Hennebont au 13e siècle.Le corps
de logis principal est construit au 15e siècle et mentionné en tant que
manoir de Saint-Georges, dès 1427 dans les réformations du domaine
ducal et appartenant à sire Eon de Kerpuncze mari de damoiselle Blanche
de Saint-Georges (veuve en 1440), et à son fils Jehan (voir source ci-dessous)
Malheureusement, le monument est bien malade....Les deux portes ne présentent pas de saignées pour les flèches d'un pont-levis, elles devaient peut être n'être munies que de simples portes. On peut voir que l'unique tour ronde, ne présente pas des murs très épais.
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| Photo des années 60, des Archives Départementales du Morbihan. |
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| L'arrière du portail (AD 56) |
Par l'entrée, on peut voir des bâtiments communs : des corbeaux sont présents côté cour et ne présente donc qu'un aspect décoratif. En tout cas, comme ceux sur le mur d'entrée, ils semblent devoir leur existence que pour de la décoration ! Le tout est en train de s'effondrer.
La tour présente quelques ouvertures pour armes à feu, pour défendre l'accès à la porte.
La tour semble commencer à prendre un léger fruit, pas de bonne augure....
Dans la cour, une grande bâtisse, dont on voit le pavillon.
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| Pavillon bien visible sur cette photo (AD 56) |
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| Pavillon de l'enceinte (AD 56) |
En tout, ce devait être un bel ensemble....à sa belle époque !
Sources :
Tout est décrit ici :
https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA56007558
c'est par cette porte cochère que le 30 mai 1627, Nicole de Cosnoal, veuve de Nicolas de Talhouet, sortit pour épouser Louis de Perrien.
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