Le château de la Trave se trouve au Nord Est de Préchac, en Gironde, à l'Ouest de Bazas. Il surplombe la rivière Ciron. Ce château est incroyable à plus d'un titre. |
Le mur Ouest., avec ses nombreuses archères sous niche. |
Le mur Sud |
Une de ces archères, vue de l'intérieur |
Une vue large avec les deux murs. Autant d'archères sur une aussi petite surface, c'est rare. |
Une vue depuis le château, derrière la courtine qui le séparait de la barbacane. |
Elle dispose d'un assommoir. |
Une vue depuis cette porte vers la barbacane. |
Trois baies accompagnent l'escalier. |
Le mur Sud possède de grandes ouvertures, directement vers l'extérieur. Les logis semblent donc s'appuyer sur les murs Sud et Est. |
Une autre vue du mur Sud |
Une vue depuis l'escalier. A gauche, un constat énorme : le mur penché, posé sur l'autre. Au vu du sens des pierres, on comprend qu'il à basculé ! Il est posé sur le flanc ! Incroyable ! |
L’extrémité Est du Château. D'autre pans de murs, sont aussi basculés. |
On y remarque encore le pilier d'une cheminée. |
On remarque même les restes du cylindre d'une cage d'escalier. Ce bâtiment ou bien même, ce donjon, a subit une explosion ? |
On devine même une fenêtre en haut, dont l'arrondi laisse penser que le haut du mur est à gauche |
Une partie s'est même détachée, sur la gauche |
D'autres murs basculés. Un beau site qui pose beaucoup de question. Pouvoir retracer son plan serait génial ! Il semble qu'un certain Léo Drouyn l'ait réalisé. |
Je vais aller le voir pour me faire une idée du lieu.
RépondreSupprimerVous me direz ce que vous en pensez !
SupprimerMerci pour ces photos de qualité et pour les commentaires !
RépondreSupprimerVoici vingt ans que je me pose les mêmes questions relativement à ce pan de mur ; il a fallu une sacrée explosion pour le mettre sur la tranche...
Il semble que le château, au moins sa tour maitresse, ait eut à subir la mine pendant les guerres de religion, sans doute en 1572
RépondreSupprimeril semblerait que cette maison forte a été detruite a la sape (mine) sur ordre du roi de France pour félonie et son seigneur coupé en six morceaux à poitiers... a la fin de la guerre de 100 ans !
RépondreSupprimerEffectivement , Léo Drouyn parle des deux hypothèses qui seraient les plus souvent émises : le soudan de la Trau (de la Trave), seigneur du château, est resté majoritairement du coté anglais (bien qu'il ait aussi, selon les opportunités, combattu pour les français). A la reconquête définitive de la Guyenne , il fût exilé par Charles VII, mais serait revenu en France avec un faux sauf-conduit. Pris, il fût trainé à Poitiers et exécuté , et le château rasé.Mais il se dit aussi que lors des guerres de religion, celui-ci fût rasé en représailles à la St Barthélemy.
RépondreSupprimerLéo Drouyn estime que le donjon n'a pu être abattu de la sorte, que par un fourneau de mine
les explosifs existaient a la fin de la guerre de cent ans. CF victoire francaise de Castillon grace aux canons des freres Bureau...
RépondreSupprimerconnaissez vous l origine du titre de "soudan" de la trave?
RépondreSupprimerpour cela , je ne peux que m'appuyer sur les travaux de Léo Drouyn : "Soudan: soldanus , soudanus , dignitis nomen apud Burdegalenses (Ducange) - Anstis pense que Soudan répondait au titre de comte. Arnold Terron , sur Coutumes de Bordeaux , met les Soudans au rang des barons, comtes et vicomtes. Les Soudans pourraient être originairement les Syndics ou défenseurs des châteaux , et cet office est devenu héréditaire dans certaines familles, comme ceux de comtes et vicomtes. On voit ce titre écrit de différentes façon : soudan ,soubzdic , souldich, soudic ... Le titre est pris non seulement par le seigneur de Trave, mais aussi par celui de Pressac dans l'Entre-deux-Mer. Monstrelet parle d'un Soudan de Labretonnerie tué en 1437. Il existe dans la commune de St Antoine du Pizou, canton de Coutras, un lieu appelé : quartier de la Motte-Soudane"
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