mardi 5 août 2014

La tour de Luzan

La petite tour de Luzan, à quelques kilomètres à l'Est de Montréal, dans le Gers, est le principal vestige 
apparent de ce qui devait être une petite fortification, fin XIII début XIV, peut être une simple motte aménagée, 
avec une enceinte et cette tour-porche.

Aujourd'hui, on devine encore un peu le coté circulaire de la fortification.

La tour présente toujours un bel aspect, avec ses archères en croix pattée et 
sa petite bretèche en pierre, le tout défendant l’accès.

Une des archères en croix pattée semble avoir été élargie.

La petite bretèche reposant sur ses trois corbeaux.

L'entrée ne présente pas de dispositifs tels que passage pour une herse, assommoir etc...
Elle devait être juste close par deux vantaux de bois ferrés.


La tour vue de l'intérieur.

On remarque les créneaux au sommet, ce qui laisserait penser que la tour présente 
sa hauteur d'origine et une porte latérale donnant sans doute à l'époque sur la courtine.

Un petit ouvrage, né de l'histoire locale, bien sympathique à découvrir, avec de belles archères en croix pattée.

4 commentaires:

  1. La tour de Luzan est le vestige d'un site castral emmotté début XIème s. et réaménagé avec une tour carrée comme nombre dans la région (à l'image des tours dans la ville de Condom), ayant vécu jusqu'au XVIIème s. abandon du site.
    10 ans de fouilles archéologiques conduites par Renée Mussot-Goulard, professeur d'université à Paris IV Sorbonne entre 1982 et 1991, ont décapé entièrement la plateforme et les fossés; nous y avons découvert des habitats à trous de poteaux antérieurs au XIème s. Un habitat wisigothique, entre le VIIème et le XIème s.

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    1. hé bien merci beaucoup pour ces précisions. C'est donc bien un site intéressant comme il semblait le laisser supposer.Je suppose que la fouille en a été passionnante !

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    2. Quelle est votre référence pour unprésumé (par qui?) habitat wisigothique? En tout cas, dès le VIIème s. il n'y avait plus de Wisigoths à Luzan... Et c'est dommage que le rapport final de fouille n'ait pas encore été publié trente ans après... alors quels loi y oblige après cinq ans...

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  2. Ce qui est dommage, c'est que sur un site pareil (original et unique), tout été détruit, il paraît que l'archéologue Renée Mussot-Goulard-Goulard (prof. à La Sorbonne, ParisIV) qui a fait cette fouille il y a environ trente cinq ans n'en a pas encore fait sa publication, lorsque la loi l'y oblige au bout de cinq ans...

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